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Véganisme en Europe : entre tradition culinaire et révolution gastronomique

Par goût, par conscience écologique ou animale, de plus en plus d’Européens se tournent vers une alimentation vegan, un mode de vie qui exclut la consommation de produits d’origine animale. En France, terre de la « bonne bouffe », le véganisme fait lentement mais sûrement son chemin. L’innovation se manifeste à travers des start-ups audacieuses, telles que celle reproduisant du blanc de poulet 100% végétal. Un vent de changement souffle également dans les institutions publiques, comme en témoigne l’initiative du gouvernement. Le ministère de la Fonction publique a par exemple décidé d’intégrer des repas végétariens deux fois par semaine. Si la France se questionne sur son avenir vegan, il est intéressant de se tourner vers l’histoire britannique. Au début du XIXe siècle, un fermier du nom de Bill Burn est condamné pour avoir maltraité son âne. Cet événement a marqué le monde avec la création du Martin’s Act, première loi mondiale visant à lutter contre le « traitement cruel du bétail ». Plus récemment, le roi Charles III a pris position contre le gavage des oies, interdisant ainsi le foie gras sur les tables royales. Des personnalités éminentes, telles que Paul McCartney, Annie Lennox de Eurythmics, et le champion de Formule 1 Lewis Hamilton, affichent publiquement leur engagement en faveur du véganisme. Cette tendance s’explique en partie par la transformation de l’image du véganisme au Royaume-Uni, où l’on a réussi à dépasser le stéréotype de la simple consommation de salades, des graines et du tofu. Ian Theasby et Henry Firth,  influenceurs culinaires anglais, se sont lancé le défi de partager quotidiennement des recettes véganes avec leur plus de 800 000 abonnés sur leur compte Instagram @bosh.tv. Leur objectif : prouver que le véganisme n’est pas synonyme de privation, mais au contraire, une source de plaisir gastronomique. L’influence ne se limite pas outre-Manche, car des influenceurs végans français contribuent également à façonner cette révolution gastronomique. C’est le cas de Carinne Teyssandier, animatrice TV et fervente défenseure du véganisme, qui partage sa passion pour la cuisine végan à travers ses réseaux sociaux. Des chiffres impressionnants viennent étayer cette évolution : selon les dernières statistiques, le nombre de restaurants végétariens et vegan en France a augmenté de 30% au cours des deux dernières années. De plus, la demande de produits végétaliens a connu une croissance de 40%, témoignant d’un changement significatif dans les habitudes alimentaires des Français. Ces données reflètent non seulement l’intérêt croissant pour le véganisme, mais aussi la réponse positive du marché à cette demande grandissante. Crédits photos :  Journal des Femmes et Living North Sources : France Info et Statista Apolline Girault

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Les protections périodiques réutilisables vont être remboursées pour les 25 ans et moins

À partir de 2024, il sera possible d’avoir un remboursement de la Sécurité sociale pour les jeunes femmes de 25 ans et moins sur l’achat de protections hygiéniques réutilisables, a annoncé la Première ministre Elisabeth Borne, le 6 mars 2023.  Selon Opinion Way, 4 millions de françaises sont concernés par la précarité menstruelle.  « En deux ans, ce chiffre a doublé.  La précarité menstruelle gagne du terrain et ce sont les jeunes qui se retrouvent en première ligne. Près d’une jeune Française sur 2 (44% des Françaises menstruées interrogées de 18 à 24 ans) connaissent des difficultés à se fournir en protections. Parmi elles, 330 000 jeunes femmes n’ont régulièrement pas accès aux protections périodiques dont elles ont besoin »déclare Laury Gaube, directrice de la communication de l’association Règles élémentaires. À l’approche de la journée internationale des droits de la femme, la Première ministre Elisabeth Borne a annoncé sur le plateau de C à vous : « Nous allons mettre en place un remboursement par la sécurité sociale des protections périodiques réutilisables à partir de 2024 pour toutes les jeunes femmes de 25 ans et moins ».  Pour bénéficier de ces protections périodiques réutilisables, il faudra se rendre en pharmacie, « sans ordonnance », afin d’être remboursée par la Sécurité sociale. « La précarité menstruelle est une réalité qui touche trop de femmes. C’est une injustice du quotidien », a poursuivi Elisabeth Borne sur Twitter lundi soir.  Cette mesure est une bonne nouvelle pour toutes les associations et les femmes qui se battent contre cette précarité.  Anne-Cécile PAIN

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Près de la moitié des salariés français sont en situation de détresse psychologique

44% des salariés français sont en état de détresse psychologique, selon une étude réalisée par l’entreprise Empreinte Humaine. Ces études en cours depuis 3 ans prouvent que les travailleurs français souffrent de symptômes dépressifs et d’épuisement, notamment à cause de leur travail.  Les psychologues du cabinet Empreinte Humaine qui étudient depuis maintenant trois ans le moral des salariés français au travail, mettent en évidence l’augmentation de la détresse psychologique de ces derniers. 44% sont touchés par ce problème. Une hausse de trois points par rapport à juin 2022 a été enregistrée.  Les trois quarts des salariés interrogés approuvent que leur état psychologique est partiellement ou totalement lié à leur travail. Les personnes qui sont en télétravail systématique sont d’ailleurs plus touchées que les autres.  Cependant, huit salariés sur dix affirment aimer leur travail et neuf salariés sur dix estiment qu’avoir un travail est bon pour la santé mentale.  Les populations les plus touchées par ces troubles sont les moins de 29 ans (55% de détresse psychologique), les femmes (49%) ou les managers (44%).  Ces études soutiennent le fait que l’on devrait améliorer les conditions de travail pour le rendre plus soutenable.  Anne-Cécile PAIN

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Ruban pour le soutient de la lutte contre le cancer

DéFI soutient la lutte contre le cancer

Le 4 février marque la journée mondiale de la lutte contre le cancer. Il est important de sensibiliser à l’importance du dépistage du cancer, plus particulièrement du cancer du sein et le cancer colorectal qui sont les deux formes les plus fréquentes. Il faut mettre en lumière l’importance des fonds nécessaires au dépistage. Sensibilisation de la lutte contre le cancer du sein Le cancer du sein est le cancer le plus répandu. En effet, selon l’OMS, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes dans le monde et représente 16% de l’ensemble des cancers féminins. Le dépistage précoce du cancer du sein augmente les chances de guérison complète et permet, dans certains cas, un traitement moins intrusif. Pour Carine Kolchory, échevine de la santé et de l’Egalité des chances à Woluwe-Saint-Pierre, « il me paraît fondamental d’organiser de telles conférences. Nous avons un devoir d’information et de sensibilisation envers la population. Ainsi, l’ASBL Think Pink nous a prêté son concours l’an dernier pour informer au mieux les femmes quant à l’importance d’un dépistage. Si celui-ci est précoce, le pourcentage de guérison est d’autant plus grand ». L’importance du dépistage Véronique Caprasse, ex-députée fédérale DéFI, souligne l’importance du dépistage du cancer du sein et du cancer colorectal et la nécessité de débloquer les fonds nécessaires car ce sont des cancers très répandus. Lorsque l’on parle de dépistage individuel, il s’agit d’une détection précoce pour les femmes présentant des risques personnels et des antécédents familiaux. Il y a aussi des dépistages organisés, lorsqu’il s’agit d’une action de santé publique visant à prendre en charge le plus rapidement possible la maladie. Le cancer colorectal est le deuxième cancer rencontré chez les femmes et le troisième chez les hommes. Chaque année, 9.000 nouveaux cas sont enregistrés en Belgique. Souvent diagnostiqué à un stade avancé, ce cancer est malheureusement responsable de 3.000 décès par an, soit la deuxième cause de décès par cancer après le cancer du poumon. Par contre, lorsqu’il est détecté à un stade précoce, il guérit dans 9 cas sur 10. C’est la raison pour laquelle un test de dépistage bisannuel est proposé, en Wallonie et à Bruxelles, à tous les citoyens entre 50 et 74 ans pour lesquels aucun antécédent personnel ou familial n’a pu être constaté. Océane

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Sanctions for Parliament members because of violations of the Covid pass.

David Sassoli, the president of the institution, announced on Wednesday in Strasbourg  that six deputies have been sanctioned for entering the European Parliament without a valid European Covid pass certificate. The deputies concerned have been sanctioned differently depending on the recurrence of the violation. The sanctions can go from a simple warning to the withdrawal of the daily allowance from two to seven days. The names of the six elected officials are:             The German Christine Anderson (extreme right)             Lithuanian Stasys Jakeliunas (Greens / ALD)             Croatian Mislav Kolakusic (non-attached member)             Clare Daly (extreme left) and Mick Wallace (GUE / NGL), both of Ireland             Romanian Cristian Terhes (CRE, Eurosceptic conservatives) « Violating the rules of the health pass to enter parliament is a serious gesture, not only because it violates the rules that we have imposed on ourselves, but also because it endangers the health of deputies and members of parliament and other people present in the Parliament buildings, » Sassoli commented (in French) during his speech. On 27 October, the Bureau of the European Parliament decided to make access to the institution’s buildings in Brussels, Strasbourg and Luxembourg conditional on the presentation of a valid European digital Covid certificate. This decision was contested by a handful of MEPs and members of the staff of the European Parliament. The situation has changed since then. On 6 November, the bureau made a decision to authorise access to the institution’s buildings to those who can present a negative rapid test as well. Geraldine Levie

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Tatouage: ces nouvelles normes qui piquent

Le 4 janvier 2021, la Commission Européenne a interdit l’utilisation de pigments contenus dans plusieurs encres de tatouages. Une décision qui effraie bon nombre de tatoueurs en raison d’une très probable augmentation des prix de pigments « plus sains ». Le rouge, le jaune ou le orange, ces couleurs fréquemment utilisées pour se faire tatouer viennent d’être interdites par la commission européenne. La raison ? Ces encres contiendraient plusieurs substances cancérigènes et toxiques. Au total on dénombre 25 pigments et 4000 substances qui devront se soumettre à cette réglementation. Les restrictions ont été initialement votées et signées le 14 décembre 2021 et sont rentrées en vigueur ce 4 janvier. Problème sanitaire pour la commission qui se transforme en problème économique pour les artistes tatoueurs. L’interdiction de ces encres va pousser les fournisseurs à concevoir de nouvelles encres « plus propres ». La réalisation nécessitant de nouveaux composants va entrainer l’augmentation du prix de ces produits et se répercuter sur le prix du tatouage. Le syndicat national des tatoueurs, en réponse aux restrictions, a lancé une pétition pour se faire entendre. « Le règlement européen, qui vise à renforcer la sécurité des produits dans un souci de santé publique, pourrait alors obtenir un effet inverse en poussant le consommateur (client et/ou tatoueur) à un contournement de l’interdiction des pigments. Ainsi, un usage détourné de produits non conformes reporterait sur le tatoueur l’entière responsabilité de cet usage, avec l’impossibilité de se retourner vers le fabricant ou le distributeur, comme c’est encore le cas actuellement ».  La Commission Européenne serait toujours en discussion afin d’étendre les restrictions aux encres blanches et noires. Une décision qui effraye d’autant plus que le noir est la couleur la plus utilisée lors d’une création. Lise Jouneaux

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Manifestations et grève des enseignants contre les protocoles sanitaires

En France, une journée de grève et de manifestations des enseignants a eu lieu ce jeudi 13 janvier pour protester contre la succession de protocoles sanitaires mis en place dans les écoles. Les annonces de Jean Castex, lundi 10 janvier, n’avaient pas suffi à apaiser la colère qui gronde chez les enseignants. L’appel à la grève a donc été maintenu pour ce jeudi 13 janvier afin de protester contre ce troisième changement de protocole en huit jour.   Près de 38,5 % des enseignants étaient en grève dans les écoles jeudi, selon le ministère de l’Éducation, pour se plaindre de la « pagaille » provoquée par la multiplication des protocoles sanitaires.  Ces protocoles, très lourds à mettre en place, empêchent la continuité scolaire. Les enseignants perdent beaucoup de temps à suivre les résultats des tests, appeler des parents… Les classes comptent un très grand nombre d’absents chaque jour. Faire cours et avancer dans le programme devient alors compliqué.  « Depuis lundi dernier, j’ai plus de dix absents par classe parce que les élèves doivent sans cesse aller se faire tester ». Les élèves, régulièrement cas contacts, se relaient dans les classes face à des professeurs qui ne voient jamais les mêmes élèves au même moment », explique une professeure d’histoire-géographie en terminale. « Lundi, il y avait un cas positif dans ma classe, alors j’ai passé la matinée à appeler tous les parents d’élèves pour qu’ils viennent chercher leurs enfants ! ». « La semaine dernière, j’avais 13 absents, dont 3 cas de Covid et 10 cas contacts » ajoute Jeanne, professeure d’EPS dans un collège de Saint-Marie-aux-Chênes. Les parents étaient derrière les enseignants pour cette journée de mobilisation. Ils dénoncent eux aussi une situation intenable. Il est impossible pour eux d’avoir de la visibilité sur la journée. La classe sera-t-elle fermée ? Devront-ils se faire tester dans la journée ? Cette situation est aussi compliquée pour les enfants qui se retrouvent perdus dans tous ces changements et ces nouvelles règles. Dans la soirée de jeudi, le Premier ministre accompagné de Jean-Michel Blanquer et d’Olivier Véran ont reçu les syndicats enseignants. Le gouvernement a ensuite promis des masques FFP2 et des remplaçants pour aider à faire face à la crise. Marie BRUNAT

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Covid-19 : l’adoption du pass vaccinal fait débat

Le projet de loi du pass vaccinal en France a été adopté ce jeudi 6 janvier 2022 par l’Assemblée nationale.   Après un premier rassemblement suspendu concernant la modification du pass sanitaire, le projet de loi transformant le pass actuel en pass vaccinal vient finalement d’être adopté en première lecture. L’Assemblée nationale totalise 214 voix favorables contre 93 défavorables. 27 députés se sont quant à eux abstenus. Le texte du projet de loi est constitué de trois articles : un nouveau justificatif de statut vaccinal, la manière dont les préfectures peuvent recevoir les données nécessaires au contrôle des quarantaines pour les personnes positives au Covid 19, ainsi que les règles d’isolement. Le pass vaccinal : que va-t’il changer ? Désormais, les plus de 12 ans devront présenter un pass vaccinal valide pour accéder aux activités de loisirs, culturelles et aux transports publics. La présentation d’un test négatif sera acceptée uniquement pour l’accès aux établissements de santé ainsi que pour les voyages justifiés du « motif impérieux d’ordre familiale ou de santé ». En revanche, seul les plus de 16 ans devront s’acquitter d’un statut vaccinal pour accéder aux activités scolaires. L’adoption du pass vaccinal fait débat en France. Le 4 janvier 2022, lors d’une interview face à des lecteurs du Parisien, le président de la République exprime vouloir « emmerder les non-vaccinés » suite à une question d’une cadre infirmière concernant la saturation des services de réanimation par des non-vaccinés. Le pass vaccinal divise les Français et doit rentrer en vigueur après la date initialement annoncée du 15 janvier 2021. Marine POULAI

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Loi anti-IVG, manifestations et tragédie : la Pologne condamnée par l’Union Européenne

Un an après la décision de la Cour constitutionnelle polonaise quant à l’avortement dans son pays, le Parlement européen réprouve la décision de la Pologne, exigeant de revoir leur législation. Le 22 octobre 2020, le Tribunal constitutionnel de Pologne statuait que l’avortement n’était possible qu’en cas de viol, d’inceste, ou de risque grave pour la santé de la mère. La présence de malformations ou de maladies chez le foetus n’était plus un argument valable pour autoriser l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Une victoire pour les défenseurs du droit à la vie, mais pas aux yeux de tous. En réponse, les eurodéputés, qui qualifient d’ « illégitime » cette interdiction, ont réitéré ce jeudi 11 novembre leur condamnation pour appeler le gouvernement polonais à revenir sur cette décision. A l’heure actuelle, les citoyens polonais qui souhaitent procéder à une IVG doivent le faire clandestinement de façon très risquée, ou à l’étranger. Cette loi anti-IVG, censée donner le droit de vivre à tous les enfants, a tué en septembre dernier une femme de 30 ans, Izabela, alors qu’elle était à l’hôpital. Enceinte de 22 semaines, après la rupture de la poche des eaux, et malgré des échographies qui montraient clairement de graves malformations chez le prématuré, les médecins ont refusé de pratiquer une IVG. Ils ont attendu que l’enfant meurt pour entamer une césarienne, comme le veut la loi, mais la jeune femme n’a pas survécu à l’opération, victime d’un choc septique. Cette tragédie a divisé la Pologne. Le gouvernement parle d’erreur médicale pendant que la famille de la victime blame le comportement des médecins à cause de cette nouvelle législation. Pour montrer leur mécontentement, des milliers de personnes, principalement des femmes, ont manifesté devant le siège du Tribunal constitutionnel polonais, scandant leur slogan « Pas une de plus ! ». Ces dernières semaines, les mouvements continuent dans les rues de Pologne, où l’on peut maintenant compter des dizaines de milliers de manifestants « Pro-UE ». Ocar STAERMAN

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Autriche : un nouveau confinement qui divise

Le 14 novembre 2021, le chancelier Autrichien Alexander Schallenberg annonce un nouveau confinement pour endiguer la propagation du Covid-19. Seulement ce nouveau confinement ne s’adresse qu’aux individus non-vaccinés … Avec l’arrivé des jours les plus froids de l’année, les virus hivernaux reprennent du poil de la bête. Cette recrudescence signifie que le nombre de cas atteint du Covid-19 augmente. Pour lutter contre la propagation du virus, le gouvernement Autrichien a annoncé un nouveau confinement qui a débuté lundi 15 novembre 2021. « La situation est grave (…). Nous ne prenons pas cette mesure le cœur léger mais malheureusement elle est nécessaire » a annoncé Alexander Schallenberg, le chancelier autrichien. Cette décision gouvernementale est sujet à controverse car celle-ci concerne uniquement la population non vaccinée. Cette mesure concerne 35% (moyenne européenne de 33% de non-vaccinés) des Autrichiens. Afin de faire respecter ce confinement strict, le chancelier va mettre en place des mesures inédites. La police va se montrer d’autant plus vigilante et multiplier les contrôles. Le montant des amendes en cas de non-respect de ce confinement est aussi inédit : entre 300 et 500 euros et jusque 30 000 euros (pour organisation d’événement par exemple). Les nouvelles mesures de confinement autrichiennes ont été jugé par la population comme « discriminatoires » et ont donné lieu à bon nombre de manifestations. En France, la possibilité d’un nouveau confinement n’est pas écartée. Cependant le confinement concernant uniquement la population non-vaccinée pourrait créer plusieurs mouvements de protestations, une augmentation de l’usurpation de pass sanitaire ainsi qu’une augmentation du non-respect du confinement strict. Lise JOUNEAUX

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