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Hémicycle du parlement européen remplit de députés qui débattent

Six journalistes d’un Œil sur l’UE : Témoins Privilégiés d’une Plénière au Parlement européen

Le 10 avril dernier, 6 étudiants d’un Oeil sur l’UE ont eu l’opportunité de se rendre à Bruxelles au Parlement européen, afin d’assister à une session plénière dans l’hémicycle. Ils nous partagent leurs ressentis et leur expérience.  L’hémicycle du Parlement européen impressionne par sa grandeur et sa majesté. C’est à l’intérieur, que se déroulent les sessions présidées par la présidente du Parlement européen : Roberta Metsola. Le déroulement d’une session plénière Un rapport parlementaire est soumis au vote ultérieurement. Il est généralement préalablement discuté lors d’un débat. C’est lors de cette étape que la Commission, les représentants des groupes politiques et les membres du Parlement européen ont l’opportunité de s’exprimer. Leur temps de parole est limité et réparti en fonction du nombre de membres souhaitant intervenir. L’équipe de journalistes d’Un œil sur l’UE a pu prendre conscience de la rapidité des votes. Les eurodéputés s’expriment généralement dans leur langue maternelle et bénéficient de traductions pour garantir la compréhension dans toutes les langues de l’Union Européenne. Dans l’Hémicycle, le temps de parole est distribué selon des critères spécifiques : une partie est partagée équitablement entre tous les groupes politiques, puis une seconde partie est proportionnelle au nombre total de leurs membres. Le moment fut intense, puisqu’une centaine d’amendements ont été votés. Durant ce processus, les membres du Parlement européen ont eu la possibilité de modifier le texte par des amendements, afin de les supprimer, reformuler, remplacer ou enrichir son contenu. Chaque amendement est voté individuellement avant que le texte modifié dans son ensemble ne soit voté. Session plénière du 10 avril 2024 Le mode de vote varie. Les membres votent souvent à main levée, mais un scrutin électronique peut être demandé en cas d’incertitude. Si nécessaire, un vote par appel nominal peut également être effectué, enregistrant le vote de chaque membre pour le rendre transparent. Les décisions sont prises à la majorité absolue des suffrages exprimés. L’équipe de journalistes a été témoin des votes serrés qui soulignent à quel point chaque voix compte. Certaines décisions se sont parfois jouées à seulement quelques votes près. Régulièrement, l’Hémicycle accueille de nombreuses personnalités, dont les chefs d’État, qui sont reçus lors de séances solennelles. Ce qu’ils retiennent de cette expérience, c’est la vitalité de la démocratie européenne, incarnée par ces débats passionnés et ces votes empreints de responsabilité. Dans l’Hémicycle du Parlement européen, les voix de millions de citoyens se font entendre et façonnent notre avenir commun. Apolline GIRAULT

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Lobbyiste UE

Le Lobbying au Sein des Institutions Européennes

Le lobbying au sein des institutions européennes représente un élément crucial du processus décisionnel dans l’Union européenne (UE), mais il est souvent mal compris ou mal représenté dans les médias et la sphère publique. Décryptons cette pratique complexe et souvent controversée pour mieux comprendre son fonctionnement et son impact. Qu’est-ce que le lobbying ? Le lobbying peut être défini comme une activité visant à influencer les décisions prises par les responsables politiques en faveur d’intérêts spécifiques, qu’ils soient économiques, sociaux, ou environnementaux. Qui sont les Lobbyistes ? Les entreprises et les groupes industriels : Ils cherchent à influencer les politiques commerciales, réglementaires et fiscales de l’UE pour favoriser leurs intérêts commerciaux. Les organisations non gouvernementales (ONG) : Elles défendent souvent des causes sociales, environnementales ou de santé publique, et cherchent à influencer les politiques de l’UE dans ces domaines. Les groupes d’intérêt professionnels : Ils représentent des secteurs spécifiques tels que l’agriculture, l’énergie, la santé, etc. et cherchent à façonner les politiques de l’UE en fonction des intérêts de leurs membres. Les représentants des États membres : Les États membres de l’UE ont également leurs propres représentants permanents auprès des institutions européennes, qui font pression pour défendre les intérêts nationaux. Quand le lobbying intervient ? Les lobbyistes s’efforcent d’influencer les décisions à chaque étape du processus. Ou est-ce que le lobbying peut agir ? Les lobbyistes rencontrent régulièrement des membres du Parlement européen, des fonctionnaires de la Commission européenne et des représentants des États membres pour présenter leurs arguments et leurs positions. Les groupes de pression mènent souvent des campagnes de sensibilisation auprès du grand public pour attirer l’attention sur leurs enjeux et influencer l’opinion publique. Certains groupes de lobbying financent des recherches et des études pour étayer leurs arguments et renforcer leur crédibilité auprès des décideurs politiques. Les lobbyistes organisent fréquemment des événements de réseautage tels que des conférences, des déjeuners ou des cocktails pour établir des contacts avec des décideurs politiques et d’autres parties prenantes. A quelle échelle le lobbying peut il agir : Les Lobbyistes peuvent se concentrer sur un pays spécifique, mais il existe également des groupes de lobbying internationaux qui cherchent à influencer les politiques à l’échelle mondiale. Quelles sont les motivations des lobbyistes ? Leur objectif est de faire en sorte que les décisions politiques soient favorables à leurs intérêts. Les limites du lobbying : La question de la transparence et de la régulation du lobbying au sein des institutions européennes est un sujet de débat constant. Bien que l’UE ait mis en place un registre de transparence volontaire pour les lobbyistes, son efficacité reste limitée en raison de son caractère non contraignant et du manque de sanctions en cas de non-respect. Pour conclure : Le lobbying au sein des institutions européennes est une réalité incontournable de la politique européenne contemporaine. Bien qu’il puisse jouer un rôle légitime dans le processus démocratique en permettant à une diversité d’acteurs d’exprimer leurs opinions et leurs intérêts, il soulève également des questions importantes en matière de transparence, d’équité et d’intégrité du processus décisionnel. Une régulation plus stricte et une plus grande transparence sont nécessaires pour garantir que le lobbying contribue véritablement à l’élaboration de politiques dans l’intérêt général de l’UE et de ses citoyens. Pour aller plus loin : Maelys ROCHARD

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Marie-pierre Védrenne

Au pas de course avec une eurodéputée à Bruxelles

Les 705 eurodéputés que compte le parlement européen prennent des décisions pour l’avenir de l’Union Européenne. A l’issue des élections de 2024, et suite au départ des Britanniques, ils seront 720. Des sessions plénières animent régulièrement l’hémicycle du Parlement européen. Un Oeil sur l’UE a suivi Marie-Pierre Vedrenne, eurodéputée du groupe Renew. Rencontre avec Marie-Pierre Vedrenne, eurodéputée Renew Le matin : Préparation et rencontres La journée de Mme Vedrenne commence tôt, après un rapide café, elle se dirige vers le Parlement européen. Les matinées sont généralement dédiées à la préparation des débats. Cela inclut des réunions avec les députés de son parti pour harmoniser les votes. Avant la session plénière, elle participe à une rencontre avec des membres de son groupe politique. Ici, les stratégies sont affinées et les derniers détails sont fixés pour s’assurer que leur message est clair et cohérent. Mme Vedrenne, avec sa spécialisation dans le commerce international et la politique économique de l’UE, apporte souvent des idées précieuses sur les décisions à prendre. L’après-midi : La session plénière L’après-midi est marqué par le début de la session plénière. Mme Vedrenne, en sa qualité d’eurodéputée, rejoint ses collègues dans l’hémicycle, un lieu impressionnant par sa taille et son importance. La session s’ouvre généralement par un discours du président du Parlement européen, suivi de la présentation de l’ordre du jour. Au cours de la plénière, Mme Vedrenne prend la parole plusieurs fois. Elle défend ses points de vue avec passion et répond aux questions. Chaque intervention est le résultat d’une préparation minutieuse, visant à influencer les législations pour qu’elles reflètent au mieux les intérêts des citoyens européens. Le soir : Événements Après une journée intense au Parlement européen, Marie-Pierre Vedrenne, s’accorde une soirée de détente. La soirée commence au Wolf, un marché gastronomique réputé qui rassemble des stands de cuisine du monde entier. Le dîner achevé, Mme Vedrenne, son assistant parlementaire et un groupe de jeunes engagés, se dirigent vers le Boa, un karaoké local bien connu à Bruxelles. C’est un excellent moyen pour Mme Vedrenne de renforcer les liens avec les jeunes européens. Conclusion La vie d’une eurodéputée lors des sessions plénières est rythmée. Pour Mme Vedrenne, chaque journée à Bruxelles est une opportunité de façonner l’Europe de demain, et d’inciter les jeunes à aller voter le 9 juin. Justine PIEL

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BXFM

Un Oeil sur l’UE part à la découverte de BXFM, la radio bruxelloise

Les 10 et 11 avril 2024, l’équipe d’Un Oeil sur l’UE s’est rendue à Bruxelles, capitale européenne. L’opportunité pour le groupe d’explorer une ville riche en histoire, en culture et en Institutions européennes. Au programme, visite du Parlement Européen, rencontre avec son partenaire Mediaschool Bruxelles mais aussi découverte des studios radio BXFM. Une aubaine pour l’équipe qui s’apprête à animer sa première émission de radio dédiée à l’Europe le 14 juin prochain ! Rencontre avec Pierre Chaudoir, animateur radio Aux alentours de 17h00 dans le centre de Bruxelles, une partie de l’équipe d’Un Oeil sur l’UE arrive dans les locaux de BXFM, la radio 100% bruxelloise. Nous sommes accueillis par Pierre Chaudoir, journaliste et présentateur qui porte l’émission avec passion et enthousiasme. L’après-midi débute par un échange avec l’animateur, qui évoque l’histoire de la radio et son importance en tant que média de masse, avant de passer à une présentation plus détaillée de BXFM. L’émission relaie l’actualité des entreprises, des associations et des citoyens dans des domaines tels que l’économie, la politique, la culture, le sport, l’environnement… Le mot d’ordre ? La positivité ! La radio s’efforce de partager des nouvelles inspirantes et valorise le goût d’entreprendre en donnant la parole aux entrepreneurs et artistes qui dynamisent Bruxelles. Disponible en FM, sur internet, sur les réseaux sociaux ainsi qu’en DAB+ (diffusion numérique de la radio de qualité supérieure), BXFM rayonne à travers tout Bruxelles, l’une des villes les plus cosmopolites au monde. Le présentateur profite de cette discussion pour nous partager avec humour ses règles d’or en radio. Privilégier les interventions courtes et pertinentes est essentiel. Un conseil plus qu’utile car c’est à présent au tour de chaque membre d’Un Oeil sur l’UE de prendre la parole, derrière le micro ! Un Oeil sur l’UE s’exprime sur BXFM À la suite de cet échange, Un Oeil sur l’UE a été invité à intervenir sur le plateau où se déroule quotidiennement l’émission de radio. Par groupe de quatre, nous avons pris place derrière les micros. L’excitation monte peu à peu. Après quelques ajustements techniques, c’est parti ! Pierre Chaudoir endosse son rôle d’animateur et nous questionne un à un sur les enjeux européens et sur notre vision de l’avenir. Chaque membre a ainsi eu l’occasion de défendre des causes importantes, allant de la protection de l’environnement à l’inflation. Bruxelloise mais avant tout européenne, BXFM aborde des sujets qui nous concernent tous en tant qu’Européens ! Nos échanges avec Pierre Chaudoir sont désormais disponibles sous forme de podcasts sur la plateforme Spotify via le compte BXFM. Cette expérience enrichissante nous a permis de mieux comprendre le déroulement d’une émission radio tout en nous préparant à celle que nous animerons prochainement. Restez connectés ! Ines TEIXEIRA

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Les 4 grandes institutions européennes

Quelles sont les 4 grandes institutions européennes ?

Dans l’Union Européenne, il existe au total 7 institutions, parmi elles, 4 sont majeures et très importantes pour le fonctionnement de L’UE.  Le schéma ci-dessus représente un cheminement d’une loi européenne dans toutes les institutions qui vous permettra de mieux comprendre le fonctionnement de l’UE. Chaque institution possède un rôle et une fonction qui lui est propre, voici une liste avec chaque rôle et fonction des institutions du schéma : Le Conseil européen : Rôle : Fonction : La Commission européenne : Rôle : Fonction : Le Parlement européen : Rôle : Fonction : Le Conseil de l’Union européenne (Conseil des ministres) : Rôle : Fonction : Paul Charpentier

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Souveraineté nationale et souveraineté partagée dans l’UE

La souveraineté nationale est un principe fondamental qui définit la capacité d’un État à prendre des décisions autonomes pour son peuple et son territoire. Dans le contexte de l’Union européenne (UE) est équilibré avec le concept de souveraineté partagée : L’UE est une organisation intergouvernementale qui permet aux États membres de travailler ensemble pour atteindre des objectifs communs. Cela implique que les États membres doivent partager une partie de leur souveraineté nationale afin de prendre des décisions collectives sur des questions qui ont un impact sur l’ensemble de l’Union. Par exemple, les États membres ont décidé de créer une monnaie commune, l’euro, pour faciliter les échanges commerciaux et renforcer l’intégration économique. Chaque État membre de l’UE conserve sa souveraineté nationale sur des domaines tels que la politique étrangère, la défense, l’éducation, la santé et les affaires sociales. En d’autres termes, chaque État membre est libre de prendre des décisions qui ne sont pas soumises à un contrôle direct de l’UE. Il est important de noter que la souveraineté nationale est un principe qui est également protégé par le Traité de Lisbonne, qui est la base juridique de l’UE. L’article 4 du traité reconnaît le principe de souveraineté nationale et dispose que l’UE agit uniquement dans les limites de ses compétences attribuées par les États membres. Cela signifie que les États membres de l’UE ont le pouvoir de décider de leur propre politique intérieure et extérieure, et que les décisions prises par l’UE ne doivent pas empiéter sur ces compétences nationales. Cependant, lorsque les intérêts de l’UE sont en jeu, les États membres sont tenus de coopérer et de travailler ensemble pour trouver des solutions communes. En résumé, la souveraineté nationale est un principe important dans l’UE qui est équilibré avec la souveraineté partagée. Les États membres conservent leur pouvoir de décision sur des domaines clés tels que la politique étrangère, la défense, l’éducation, la santé et les affaires sociales, tout en travaillant ensemble pour atteindre des objectifs communs au niveau de l’UE. Ce principe est protégé par le Traité de Lisbonne, qui veille à ce que l’UE agisse uniquement dans les limites de ses compétences attribuées par les États membres. Antoine Roul

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Origines chrétiennes du drapeau européen

Le drapeau européen est un symbole important de l’Union européenne, représentant l’unité et la solidarité entre les pays membres. Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, les références du drapeau européen ne sont pas exclusivement chrétiennes, bien qu’elles en aient une origine. Le drapeau européen est composé de douze étoiles d’or disposées en cercle sur un fond bleu. Ces étoiles représentent les douze apôtres de Jésus-Christ et symbolisent l’unité et la solidarité entre les peuples d’Europe, tout en faisant référence à l’héritage chrétien du continent. Cependant, il est important de noter que les douze étoiles sur le drapeau européen n’ont pas été directement inspirées par la Bible ou par une référence chrétienne spécifique. Elles ont été choisies pour leur signification symbolique et leur simplicité de conception. Le drapeau a été conçu en 1955 par Arsène Heitz, un artiste français qui a travaillé pour le Conseil de l’Europe. Le Conseil de l’Europe cherchait un symbole pour représenter l’unité européenne et a choisi le cercle d’étoiles proposé par Heitz. Il est également intéressant de noter que le choix de l’or pour les étoiles sur le fond bleu a été influencé par le drapeau de la ville de Strasbourg, en France, qui était également un cercle d’étoiles sur un fond bleu. Ce bleu roi représenterait le bleu de la Vierge Marie, symbole de force et de paix. A.R.

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Le général de Gaulle et l’Union Européenne

Le 9 mai de chaque année, l’Union européenne célèbre la Journée de l’Europe en l’honneur de la déclaration Schuman de 1950, considérée comme l’un des actes fondateurs de l’Union européenne. Cette journée est l’occasion de rappeler l’histoire de l’Union européenne et de ses fondateurs, parmi lesquels se trouve le général de Gaulle. Charles de Gaulle a joué un rôle clé dans la construction de l’Union européenne, mais son rapport avec l’Europe était plutôt ambigu. Dès les années 1920, de Gaulle était convaincu de la nécessité d’une Europe unie pour garantir la paix sur le continent. Cependant, il s’opposait à l’idée d’une Europe fédérale, qu’il considérait comme une menace pour la souveraineté nationale. Lorsqu’il devient président de la République française en 1958, de Gaulle poursuit la politique européenne de la France, mais avec une vision différente de celle de ses prédécesseurs. Il souhaite une Europe des États, où chaque pays conserve sa souveraineté. Cette vision est à l’origine de la création de la Communauté économique européenne (CEE) en 1957, qui rassemble six pays fondateurs : l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas. Pourtant, en 1963, de Gaulle s’oppose à l’entrée du Royaume-Uni dans la CEE, qu’il considère comme un allié des États-Unis et une menace pour l’indépendance européenne. Il dénonce également la suprématie de la Commission européenne et de la Cour de justice de l’Union européenne, qu’il juge contraires à l’esprit de la CEE. Le départ du général de Gaulle de la présidence française en 1969 marque la fin de son influence sur l’Union européenne. Pourtant, son héritage est toujours présent dans les débats sur l’avenir de l’Europe. Sa vision d’une Europe des États a inspiré les partisans de la souveraineté nationale et de la subsidiarité, tandis que son opposition à la suprématie de la Commission européenne a trouvé un écho dans les critiques actuelles de la bureaucratie européenne. En somme, le général de Gaulle a été un acteur clé de l’histoire de l’Union européenne, dont il a contribué à la création tout en exprimant des réserves quant à son évolution future. Son influence est encore perceptible aujourd’hui dans les débats sur l’avenir de l’Europe, et rappelle que la construction européenne est une question toujours ouverte. A.R.

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Interview avec un jeune eurosceptique

Cette interview est le fruit d’une rencontre, il nous tient à cœur d’explorer les différentes opinions sur l’Union Européenne en donnant la parole aux voix divergentes. Notre site “un œil sur l’ue” est attentif à l’ouverture d’esprit et au débat constructif. Nous croyons que pour avancer ensemble, il est important d’entendre toutes les opinions et de considérer tous les points de vue. Dans cet article-interview, nous allons donner la parole à un jeune eurosceptique convaincu, Paul, 25 ans, étudiant à Sciences po Rennes afin de comprendre les raisons de sa critique vis-à-vis de l’Union Européenne. Nous ne cherchons pas à imposer un point de vue, mais à offrir une plateforme de discussion et d’échange pour mieux comprendre les différents enjeux liés à l’Europe. Pouvez-vous nous expliquer ce que signifie pour vous le terme « eurosceptique » ? Pour moi, être eurosceptique signifie être critique vis-à-vis de l’Union Européenne et de ses institutions. Cela ne veut pas dire que je suis contre l’Europe en tant que telle, mais je pense que l’Union Européenne actuelle n’est pas la bonne réponse aux défis de notre temps. Quels sont les principaux points de votre critique envers l’Union Européenne ? Tout d’abord, je pense que l’Union Européenne est une bureaucratie trop lourde et inefficace. Les décisions sont prises par des technocrates à Bruxelles, loin des citoyens et des réalités locales. Ensuite, l’Union Européenne impose des règles et des normes qui étouffent la croissance économique et l’innovation. Enfin, l’Union Européenne est responsable de la perte de souveraineté des Etats membres, qui ne peuvent plus décider librement de leur politique économique, sociale ou migratoire. Et que pensez-vous de l’euro, la monnaie unique européenne ? Eurosceptique : L’euro est une erreur monumentale. Cette monnaie unique ne fonctionne pas car elle ne tient pas compte des différences économiques et sociales entre les pays membres. Les pays du sud de l’Europe, comme la Grèce ou l’Espagne, sont en difficulté car ils ont perdu leur capacité à ajuster leur monnaie en fonction de leur économie. L’euro ne peut pas survivre à long terme, car il est basé sur un modèle économique qui ne fonctionne pas. L’immigration en provenance des pays membres de l’Union Européenne est-elle problématique pour la France? L’immigration intra-européenne est un problème majeur. Les travailleurs des pays de l’Est viennent en France pour prendre des emplois locaux, ce qui crée une concurrence déloyale pour les travailleurs français. En outre, les migrants en provenance de pays extérieurs à l’Union Européenne représentent une menace pour la sécurité et la stabilité de la France. L’Union Européenne devrait revoir sa politique d’immigration pour mieux protéger les citoyens européens. Une sortie de la France de l’Union Européenne, le fameux « Frexit », est-ce réaliste ? Je pense que le Frexit est une option sérieuse pour l’avenir de la France. Nous avons besoin de retrouver notre souveraineté économique, politique et culturelle pour répondre aux défis du monde contemporain. La France doit retrouver sa liberté de décision et sa capacité à agir selon ses propres intérêts, sans être contrainte par des institutions lointaines et des règles qui ne correspondent pas à nos besoins. Le Frexit est l’avenir de la France, et je suis convaincu qu’il est temps pour nous de prendre cette voie. A.R.

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Fumigènes

A Victory for France

On 5 April 2022, it was the 51st anniversary of the « Manifeste des 343 salopes », a manifesto signed by women, both famous and ordinary, in favour of the decriminalisation of abortion in France. And in November 2022, the National Assembly in France voted to enshrine abortion rights in the Constitution — a first in the world.  Fifty-one years ago, 343 women came together to sign this manifesto, which was published in the Observer on 5 April 1971. It was to point out that even though abortion was illegal in France, women were having abortions. One of the signatories of this manifesto was the French lawyer, activist and campaigner Gisèle Halimi. To speak of her, two words immediately stand out: fighter and rebel.  The November 2022 decision was a victory for French women, especially after what happened in the United States in June 2022, when the Supreme Court overturned the Roe vs Wade decision that allowed women to have abortions nationwide.  Roe vs Wade was based on the 4th Amendment of the 1791 Constitution, which provides protection for privacy and decisions made within that framework. It was also based on the 14th Amendment, which guarantees equal protection against deprivation of liberty — one of the amendments used to end slavery or make same-sex marriage a constitutional right, among others. In the United States, abortion rights remain a political issue and a highly sensitive and divisive social issue. You are either pro-life or pro-choice. It is the poorest women, often black women, living in conservative states, who are the first to be affected by the decline in abortion rights. In about 20 countries around the world abortion is still illegal, even though it is a basic human right.  Final therefore statement… What France has done for abortion is a historic step for women but as we know, abortion is a fundamental right, which should be legal everywhere in the world, especially in 2023. Until it is officially, we will continue to fight. Amélie

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