Dans un monde qui évolue à vitesse grand V, l’Intelligence Artificielle est un acteur de ce monde auquel nous ne pouvons échapper. Qu’ils soient bons ou mauvais, nous constatons des effets sur le monde et son avancée, notamment avec le développement des applications diverses, qui rendent la régulation de cette technologie d’autant plus difficile. Le 17 mai 2024, L’Union Européenne adopte un texte de loi « l’IA Act » pour tenter d’encadrer l’IA.
Elle résout de nombreux problèmes de la société
Un grand acteur de ces effets est Chatgpt. Depuis son lancement en novembre 2022, on observe tout d’abord les effets positifs de l’Intelligence Artificielle sur l’industrie, la santé, les transports ou encore l’énergie. L’Union Européenne peut évidemment devenir un leader mondial de l’IA, si un cadre solide est fondé. Elle résout déjà de nombreux problèmes de la société. L’UE a en effet financé plusieurs projets d’IA, tel que la neuroréadaptation, contribuant au rétablissement des malades de la COVID-19 en soins intensifs, ou encore des capteurs intelligents destinés à contribuer à nourrir la population mondiale croissante. Récemment, le Centre Européen de prévisions météorologiques a dévoilé un modèle basé sur le machine learning. Un outil qui pourrait s’avérer particulièrement utile dans le domaine des énergies renouvelables et pour se prémunir contre les catastrophes naturelles.
Qui est responsable ?
L’Union européenne part aussi du principe que l’IA peut porter atteinte aux droits fondamentaux des citoyens, comme le droit à la dignité humaine, le respect de la vie privée et le principe de non-discrimination. C’est pour cette raison que l’UE a récemment adopté l’IA Act, où l’on y retrouve plusieurs catégories de risques, avec des règles à respecter pour toute personne travaillant avec ces risques. La question à se poser est la suivante : qui est responsable en cas d’un accident lié à l’IA, d’une divulgation d’information importante ou encore des données personnelles de toute personne naviguant sur le web. À qui appartient cette technologie ? Aussi importante soit-elle, l’Intelligence Artificielle est définitivement un risque pour la société. Dans le monde du travail par exemple, elle menace aujourd’hui des centaines de postes à tâches répétitives ; une mauvaise réglementation de l’IA dans les armes pourrait entraîner une perte du contrôle humain sur des armes dangereuses… Sans savoir qui en est le ou la responsable.
200 milliards investis pour l’IA
Aujourd’hui, nous savons que la Chine et les États-Unis sont les plus avancés sur ce terrain. Malgré certains effets négatifs, l’Union Européenne va donc continuer à investir dans l’IA, avec 200 milliards d’euros de prévu pour la recherche et le développement de cette technologie, afin de ne pas se laisser distancer par les deux plus grosses puissances mondiales.
Léonie Salmon