Un oeil sur l'UE

La future première ministre italienne Giorgia Meloni s’indigne des propos de la ministre française

Cette image représente un drapeau italien qui flotte dans le vent.

Laurence Boone, nommée « secrétaire d’État chargée de l’Europe » au sein du gouvernement d’Élisabeth Borne, s’est vue interrogée ce vendredi 7 octobre sur la manière dont Paris travaillerait avec le prochain gouvernement italien. C’est sur le quotidien « La Républicca » que cette dernière a déclaré qu’ils seront très vigilants sur le respect des valeurs et des règles de l’État de droit. Elle rajoutera « l’Union européenne a déjà démontré sa vigilance à l’égard d’autres pays, comme la Hongrie et la Pologne ».

Depuis la victoire du parti Fratelli d’Italia aux élections législatives du 25 septembre, il est vrai que les militants des droits civiques s’inquiètent quant aux « valeurs familiales et traditionnelles ». Le fait que Giorgia Meloni dispose de la majorité absolue à la chambre des débutés et au Sénat engendre des questionnements face aux avancements des droits civiques tels que l’avortement et le mariage pour tous.

Déclaration qui a su faire réagir le nouveau visage de la droite italienne, Giorgia Meloni. La future Première ministre devenue le symbole d’une victoire historique de l’extrême droite a en effet réagi sur Facebook, déclarant « une menace inacceptable d’ingérence contre un État souverain membre de l’Union européenne ». Soulignant par la suite « la gaffe » de la première ministre française Élisabeth Borne qui avait déclaré plus tôt que la France serait attentive au respect des droits humains.

Plus tard dans la journée, le président français Emmanuel Macron s’est alors exprimé sur le sujet. Visant à être rassurant, ce dernier a assuré son souhait de travailler « avec bonne volonté » avec l’exécutif italien.

Lila Rouille

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