
Alors que le grand coup d’envoi de la Coupe du Monde 2022 a été donné dimanche 13 novembre, de nouvelles controverses touchent le pays organisateur, le Qatar. C’est la communauté LGTQ+ qui fait les frais de la politique qatari, cette fois à propos d’une décision prise en accord avec la FIFA.
La FIFA et le Qatar ont fait face à une situation critique dès les premiers jours de ce mondial. Si le match d’ouverture, opposant le pays hôte à l’Équateur n’a pas été le théâtre de polémiques, le second match, entre l’Angleterre et l’Iran a fait parler hors du rectangle vert. Le capitaine de la sélection britannique Harry Kane a déclaré qu’il porterait un brassard aux couleurs LGBTQ+, un choix fort puisque la FIFA l’avait interdit quelques jours plus tôt.
LGBTQ+ : L’Allemagne marche seule contre le Qatar
Mais pour éviter une sanction, l’attaquant des Three Lions s’est finalement ravisé et a donc donné raison à la FIFA. Hugo Lloris, le portier et capitaine des Bleus avait quant à lui déjà prévu de ne pas porter le brassard “One Love”, déclarant qu’il n’était “pas là pour défier le Qatar”. Et se sont finalement toutes les équipes européennes qui ont imité l’Équipe de France. Toutes sauf une, puisque l’Allemagne, qui affrontait le Japon ce mercredi, a protesté contre l’interdiction du brassard inclusif. Lors de la photo d’avant match, les joueurs de Hans Flick ont porté leurs mains sur leur bouche pour témoigner de la censure mise en place par la FIFA et le Qatar. Un geste qui pourrait très bien lancer une vague de protestation sur cette Coupe du Monde.
Maxime Moulin