Une augmentation du prix du gaz de 25 % a été annoncé aux Européens ce mercredi 06 octobre. Cet accroissement des prix, qui touche principalement l’Europe et notamment l’Asie, survient en raison d’une réduction de l’offre et d’un stock affaiblit.

« La flambée actuelle des prix de l’énergie en Europe est vraiment unique » constatent les analystes de la Société Générale. Ils affirment également que « jamais auparavant les prix de l’énergie n’avaient augmenté aussi haut et aussi vite ».
Mercredi 06 octobre, le marché européen de référence grimpait à plus de 25 %, soit plus de 145 € le mégawattheure. Depuis janvier 2021, le gaz a augmenté de près de 57%. Selon l’analyste Carsten Fritsch, « un mouvement de panique et de peur » touche les Européens. Les factures des Français ne cessent d’augmenter et ont subi à nouveau une nouvelle hausse de 12,6% le 1er octobre.
UNE HAUSSE JUSTIFIÉE
Des raisons multiples expliquent cette flambée des prix, notamment un déséquilibre important de l’offre et de la demande. Les contraintes environnementales affaiblissent les stocks en limitant ainsi l’exploitation du gaz. Certaines usines de production se retrouvent quasiment à l’arrêt. Au même moment, une demande accrue de la part des consommateurs européens et asiatiques survient en vue de l’hiver qui approche.
Certains analystes mettent également en avant une offre de gaz limité en provenance de Russie. Pourtant, Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, s’est exprimé sur le sujet et a affirmé que « la Russie n’a et ne peut avoir aucun rôle dans ce qu’il se passe sur le marché du gaz en Europe ».
LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS INQUIET
Le premier ministre Jean Castex a annoncé, jeudi 30 septembre, la mise en place d’un « bouclier tarifaire ». Cette action devrait permettre un blocage des prix jusqu’à avril 2022. Il déclare aussi que la hausse de 12,6 % prévue le vendredi 1er octobre « sera la dernière ».
Marine Poulain