La cop26, qui doit se tenir du 31 octobre au 12 novembre 2021 à Glasgow, est sous la menace d’une grève de trains. L’ensemble des nations qui participent au Sommet de l’ONU se retrouvent dans l’incertitude de pouvoir s’y rendre.
La vingt-sixième session de la cop26 aura lieu en novembre 2021 à Glasgow. Elle est considérée comme le « sommet de la dernière chance pour la lutte climatique » d’après la première ministre écossaise Nicola Sturgeon. Pourtant, de nombreuses grèves de trains menacent le déroulement de cet évènement. Le plus gros syndicat britannique de transport, RMT, a décidé de maintenir ces grèves pendant la durée de l’évènement.
Un accès à Glasgow plus que restreint
Pour l’instant, seulement 10 % des trains sont annoncés en circulation pendant la période de la cop 26. Le train de nuit qui relie Londres et l’Ecosse est également suspendu.
Chaque dimanche depuis plusieurs mois, les trains sont arrêtés par les cheminots qui réclament une meilleure rémunération.
Malgré les négociations de Scotrail proposant notamment une augmentation de salaire de 4,7 % répartit sur deux ans, cela ne suffit pas à calmer la révolte.
Myke Lynch, le puissant secrétaire général du RMT (syndicat du Rail, Maritime et Transport) a refusé catégoriquement ces offres qu’il considère insuffisantes : « Il est encore temps d’éviter le chaos d’un arrêt des transports pendant le sommet si les acteurs clés reviennent avec des propositions sérieuses. ».
Les chefs d’États de nombreuses nations ainsi que les délégués de la cop26 se retrouvent désormais dans l’incertitude de pouvoir se rendre au sommet de la dernière chance.
Le contexte est d’autant plus compliqué que le Covid ordonne un pass sanitaire pour pouvoir se déplacer d’un pays à l’autre, ce qui rend plus difficile le déplacement dans la zone euro.
Marine Poulain