Ce mercredi 23 novembre, l’armée russe a bombardé des infrastructures énergétiques à Kiev. Environ 70% de la capitale ukrainienne est privée d’eau et d’électricité. Ces bombardements ont causé la mort de 10 personnes et fait 50 blessés, a annoncé le procureur général ukrainien Andriy Kostin, ce jeudi 24 novembre. Frappée par des pluies glaciales et des températures avoisinant les 0°C, l’Ukraine est majoritairement plongée dans le noir et dans le froid. Les alliés occidentaux accusent Moscou de crimes de guerre.
« Toute frappe contre des infrastructures civiles constitue un crime de guerre et ne peut rester impuni », a déclaré Emmanuel Macron sur Twitter. Selon Igor Konachenkov, porte-parole du ministère de la défense russe : « Aucune frappe n’a été menée à Kiev. Tous les dégâts dans la ville signalés par le régime de Kiev sont les conséquences de la retombée de missiles étrangers et ukrainiens de défense antiaérienne installés dans des zones résidentielles de la capitale ukrainienne ».
La reconnexion des infrastructures ukrainiennes se poursuit dans plusieurs villes du pays, mais non sans difficulté, à l’image de la ville de Kherson où les habitants n’ont toujours pas d’eau potable et de chauffage.
Anne-Cécile Pain