Un oeil sur l'UE

Accueil » BREXIT

Brexit : chute record du commerce entre l’UE et le Royaume-Uni

Les échanges commerciaux entre l’Union européenne et le Royaume-Uni se sont effondrés en janvier, premier mois de divorce effectif entre les deux partenaires après le Brexit. Une chute importante des échanges commerciaux Ce jeudi 18 mars, l’Office européen des statistiques Eurostat a annoncé une chute de 27,5 % des exportations de l’UE vers le Royaume-Uni par rapport à janvier 2020 et de 59,5 % de Londres vers le continent. La chute annoncée par Eurostat est plus marquée que celle calculée la semaine passée par les Britanniques. L’Office national des statistiques (ONS) britannique avait parlé d’une baisse de près de 41 % des exportations du Royaume-Uni vers l’UE et d’une chute 29 % des achats britanniques de produits européens. Cette variation entre les chiffres européens et britanniques s’explique par une différence de méthodologie. La conséquence du Brexit C’est la sortie du Royaume-Uni du marché unique européen, entrée en vigueur au 1er janvier, qui a eu un fort impact sur son commerce extérieur. Cela a eu de nombreuses conséquences, telles que les différents obstacles rencontrés par le secteur de la pêche, les restrictions aux déplacements en janvier et les retards de commandes accumulés depuis le début de la pandémie. Sans compter les multiples formalités administratives, les coûts et taxes supplémentaires qui se sont ajoutés, et qui ont eux-aussi pesé sur les échanges transfrontaliers. Dans l’ensemble, les Européens affichent un excédent commercial de 8,4 milliards d’euros en janvier, contre un déficit de 2,2 milliards d’euros au cours de ce même mois de l’année. Jeanne G

Brexit : chute record du commerce entre l’UE et le Royaume-Uni Lire la suite »

Brexit : l’avenir de la pêche au point mort

Le Premier ministre Britannique Boris Johnson et la présidente de la Commission Européenne Ursula Von Der Leyen se sont entretenus ce mercredi 9 décembre afin d’évoquer les points de désaccords concernant le Brexit. L’occasion d’aborder le sujet de la pêche qui divise Européens et Britanniques. Les eaux britanniques, représentent entre 30 % et 50 % de l’activité des pêcheurs français. Si aucun accord n’est trouvé au 1er janvier 2021, les pêcheurs français connaîtront d’importantes difficultés économiques.   Depuis le 2 mars dernier, la pêche figure comme un des principaux points controversés des deux côtés de la Manche. Les négociations n’ont cessé de s’établir entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, sans que les deux parties parviennent à trouver un terrain d’entente.   En 1983, la politique commune de la pêche (PCP) a été instaurée. Le Royaume-Uni continue d’appliquer les règles de la PCP, jusqu’à la fin de la période de transition. Elle garantit la durabilité de la pêche sur le plan environnemental, économique et social. Elle a pour but de dynamiser le secteur de la pêche et d’assurer un niveau de vie équitable aux pécheurs des deux côtés de la Manche.  Dès le 31 décembre 2020, le Royaume-Uni veut reprendre le contrôle de sa zone économique exclusive (ZEE). D’après le droit de la mer, la ZEE est un espace maritime qui s’étend jusqu’à 200 mille marins de ses côtes. La ZEE britannique étant parmi les plus riches en poisson dans le monde.   Les Européens pêchent chaque année l’équivalent de 760 00 tonnes, soit 636 millions d’euros de marchandises. Selon les Britanniques, les quotas de pêche sont déséquilibrés, car le Royaume-Uni ne pêcherait que 15% du poisson dans les eaux voisines. Quant à la France, elle réalise 30 % à 50 % de son activité de pêche dans les eaux du Royaume-Uni. Pour les chalutiers de Lorient et de Boulogne-sur-Mer cela représente 90 % de leurs prises. De nombreuses discussions et négociations ont lieu pour essayer de sortir de cette impasse. Mais entre Londres et Bruxelles, les négociations sont au point mort.  Durant cette dernière ligne droite, avant la sortie définitive du Royaume-Uni, plusieurs options sont en négociation. La première serait de réduire les quotas de pêche européenne de 20% à 40%. La deuxième option, serait de mettre en place des redevances : 15 % à 18 % du montant de la pêche européenne devra être reversé au Royaume-Uni.   Même si cela représente seulement 0,1 % de leur économie, les Britanniques restent inflexibles sur ce sujet. La pêche est devenue un symbole de la souveraineté britannique prônée par les partisans du Brexit. La majorité des 12 000 pêcheurs britanniques ont voté pour la sortie du Royaume-Uni de l’UE. Selon un rapport de l’Assemblée nationale, 76% des poissons issus des eaux britanniques sont destinés au marché européen. La France est le premier bénéficiaire.  En cas de « no deal », les pêcheurs de l’UE ne seront plus autorisés à entrer dans les eaux britanniques. Selon la Commission européenne, la pêche représente près d’un emploi sur deux dans certaines zones côtières. À trois semaines de la fin des négociations, un “no deal” serait une catastrophe pour les pêcheurs français et européens.           Maëlys Veillard 

Brexit : l’avenir de la pêche au point mort Lire la suite »

Retour en haut