Ce mercredi 6 Octobre, les parlementaires européens ont voté pour des garanties accrues concernant la surveillance de masse par les forces de l’ordre.
« Des contrôles humains et juridiques élevés sont nécessaires pour prévenir la discrimination par l’IA (intelligence artificielle), en particulier dans le cadre des services répressifs ou dans un contexte transfrontalier », estime le Parlement européen dans un communiqué. Finalement, pour les eurodéputés, la décision devra toujours être prise par les citoyens.
L’objectif est clair: faciliter le travail de la police en autorisant l’usage de “reconnaissance automatisée” dans les lieux publics.
Le vote de ce rapport d’initiative a donné lieu à des résultats relativement serré: 377 voix sont favorables tandis que 248 sont contre. 68 voix se sont abstenues. Ces chiffres démontrent un désaccord important entre les parlementaires.
“La décision finale devra toujours être prise par un humain”
Les craintes liées aux discriminations
Certains problèmes d’identifications font émerger une crainte liée aux discriminations. Les groupes ethniques, des personnes LGBTI, des personnes âgées ainsi que des femmes ont été victimes de ces erreurs. La mise en place de ce système est donc controversée.
Le souhait des parlementaires européens est d’avoir recours à cette technologie uniquement s’il y a soupçon d’un crime, en vue de respecter la vie privée des individus.
Arthur Guillet