Selon une enquête menée par l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), le syndrome du burn out chez les jeunes a augmenté de 70% au cours de ces 20 dernières années.
Le burn-out, également appelé épuisement professionnel, est un syndrome caractérisé par un sentiment de fatigue intense, de cynisme ou de détachement par rapport au travail et une baisse de l’efficacité professionnelle. Bien que ce phénomène soit souvent associé aux adultes travaillant depuis longtemps, il peut également toucher les jeunes étudiants et jeunes travailleurs.
Selon une enquête menée par l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), le taux de dépression chez les jeunes travailleurs a augmenté de 70% au cours des 20 dernières années. En effet, les jeunes sont de plus en plus susceptibles de souffrir de burn-out en raison des pressions liées à la réussite professionnelle, à la pression sociale et aux attentes élevées de leur entourage.
De plus, l’utilisation accrue des technologies numériques peut également contribuer à une augmentation du stress et de l’anxiété chez les jeunes travailleurs. Le burn-out peut se manifester de différentes manières. Les symptômes courants incluent une fatigue chronique, une baisse de la motivation et de l’enthousiasme pour le travail, une difficulté à se concentrer, des sautes d’humeur, une augmentation de la consommation d’alcool ou de drogues et des problèmes de sommeil.
Ces symptômes peuvent également avoir des répercussions sur la santé mentale, tels que l’anxiété et la dépression. Selon une enquête de l’Organisation Internationale du Travail, environ 40% des jeunes travailleurs souffrent de stress, d’anxiété et de dépression liés au travail. Les jeunes travailleurs peuvent être confrontés à des horaires de travail irréguliers, des emplois précaires et mal rémunérés, une charge de travail excessive ou un manque de reconnaissance professionnelle.
Pour prévenir le burn-out chez ces derniers, il est important de reconnaître les signes avant-coureurs et d’agir rapidement. Les employeurs peuvent aider en offrant des horaires de travail plus flexibles, en favorisant un environnement de travail positif et en offrant des programmes de soutien pour la santé mentale.
Les jeunes travailleurs eux-mêmes peuvent également prendre des mesures pour réduire le stress, comme la pratique régulière d’une activité physique, de techniques de relaxation et même d’un suivi psychologique.
Il est crucial de prendre en compte ce problème pour promouvoir un environnement de travail sain et positif pour les jeunes actifs.
Anne-Cécile Pain