Hongrie: Vendredi 1 er octobre dernier, le plan de relance économique que propose le gouvernement Hongrois à Budapest a été mis en suspens. La raison ? Une trop grande corruption au sein du corps politique et une loi anti-LGBTQ+.
À Bruxelles, la présidente de la commission européenne, Ursula Von Der Leyen, a repoussé une nouvelle fois le plan de relance économique hongrois. Celui-ci, s’élevant a plus de 7 millions d’euros, avait déjà été mis en suspens le 12 mai dernier. Ce plan de relance avait été initialement crée en réponse à la crise sanitaire du Covid-19. Même si dans la plupart des pays européens comme la France, l’Espagne ou l’Italie, ce plan de relance a déjà été validé et félicité par la présidente, la Hongrie semble trainer de la patte. La naissance de ce litige prendrait racine en une loi jugée discriminatoire envers les LGBTQ+.
Cette loi, votée le 15 juin dernier, vise à interdire et réprimander la « promotion » de l’homosexualité ou de changement de sexe auprès des mineurs. De nombreuses manifestations ont été enregistrées aux quatre coins de l’Europe contre cette loi jugée « honteuse » par Ursula Von Der Leyen.
Au-delà de cette législation, l’ensemble des plans de relance économique doivent remplir un certain nombre de critères concernant, entre autres, des reformes et des investissements. Ces fonds ont pour but de tendre vers la transition écologique et numérique. La commission reproche à la Hongrie une trop grande opacité sur la passation des marchés publics, son absence de lutte contre la corruption et l’instabilité de l’indépendance de la justice et de la presse.
Lise Jouneaux