En ce début d’année un rapport à été fait concernant les températures extrêmes qui ont été enregistrées dans plusieurs pays d’Europe. L’année 2022 a été un record climatique, selon les experts c’est un signe d’alarme de ce qui nous attend pour les prochaines années …
Voici un retour sur l’année 2022 exceptionnelle du point de vue environnemental. En effet, le climat n’a jamais été aussi chaud surtout en Europe, l’Irlande ou encore en Croatie. Les conséquences du changement climatique notamment à l’été 2022 sont dues à l’influence humaine qui s’aggravent au fil des années ; c’est ce qu’a indiqué Valérie Masson-Delmotte, climatologue. Elle a su matérialiser le climat et a pu constater une sécheresse inédite dans le sud-ouest de la France avec des incendies très difficiles à maîtriser. Pour elle, ce type d’événement va s’accentuer, malheureusement notre société n’y est pas prête.
Pour donner quelques exemples concrets, en Europe, il a fait en moyenne 0,9°C de plus que la référence que nous avions pour ce mois, sur la période 1991-2020. Cependant, il y a eu de fortes disparités entre le nord et le sud de notre continent. Certains pays ont été touchés par un froid plus soutenu que d’habitude. C’est le cas de la Scandinavie qui a été touchée par un froid plus soutenu que la moyenne.
Néanmoins, nous allons devoir nous habituer à ce dérèglement climatique car il va être amené à être plus fréquent et plus intense. Valérie Masson-Delmote affirme que ce genre de dérèglement climatique sera les conditions standard que l’on vivra autour des années 2050-2060. Malheureusement, les fortes canicules de l’été passé ont eu un effet dévastateur sur notre environnement naturel mais aussi sur la santé humaine.
Face aux températures anormalement élevées, plus de 20 000 décès supplémentaires ont été enregistrés l’été dernier en Europe. Face à cette augmentation, les services météo de certains pays ont dû émettre des alertes rouges à la chaleur extrême car elle peut causer des maladies et des décès même chez les personnes en bonne santé. Ces bouleversements climatiques continuent de provoquer le recul des glaces, à titre d’exemple les glaciers suisses ont perdu 6% de leur volume total restant. De plus, il y a un manque chronique de neige et de pluie notamment en montagne où vers 1500m d’altitude on perd l’équivalent d’un mois d’enneigement.
Enfin, il est important de rappeler que tout cela se produit alors que l’activité humaine continue d’augmenter ainsi que les niveaux de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
Orlane