Quand une entreprise se forme c’est pour exécuter un Business Model déjà expérimenté, c’est la différence avec une start-up qui se créée pour en trouver un nouveau. Le monde des start-up est un domaine très innovant. Pour certaines d’entre elles, cette période de COVID a été un moyen de se réinventer, d’évoluer ou encore de continuer son activité mais pour d’autres cette crise sanitaire leur a lourdement porté préjudice.
Zoom sur le monde des start-up en Europe en pleine crise sanitaire :
Grand nombre de start-up ont été contraintes de revoir leur modèle pour faire face à cette crise. Dans différents secteurs comme le voyage ou la restauration, nous avons pu observer une prise de conscience de l’importance du digital. Lors du confinement, un des seuls moyens de garder le contact avec ses clients ou ses potentiels clients est donc de communiquer sur les réseaux sociaux. Il a alors fallu à ses entreprises développer leur communication digitale (inexistante ou insuffisante). Beaucoup de start-up ont donc suivi cette évolution de près et ont eu un nombre de demandes exponentielles concernant leurs services. Pour ce qui est de l’évènementiel, très impacté, des start-up tentent tout de même de trouver des alternatives, les évènements à distance par exemple, en font partie.
En France, pour beaucoup d’entreprises et notamment des start-up, le plan de relance permet de garder espoir pour la suite. 3,7 milliards d’euros ont été attribués aux start-up et aux “technologies numériques stratégiques”. Un plan de relance controversé, trop ou pas assez ? Tout le monde ne s’accorde pas à ce sujet.
En Allemagne, le principal sujet des start-up est devenu le niveau de liquidité. D’après une étude des Echos, 75% de l’activité des jeunes pousses allemandes a été affecté par cette crise et 32% s’inquiètent actuellement pour leurs financements. Concernant le plan de sauvetage mis en place, celui-ci n’a permis qu’a une start-up sur deux de s’en sortir. Pour l’autre partie, les aides d’urgences et l’allocation de chômage partielle n’ont pas suffi.
Au Luxembourg, le Gouvernement et Luxinnovation (agence nationale luxembourgeoise de l’innovation) avaient lancé en avril un appel à projet dans le but que les start-up trouvent des solutions innovantes en en faveur de la lutte contre le COVID. 300 start-up ont alors participé à ce projet. 29 ont été retenues pour la première phase puis seulement 15 projets ont été définitivement approuvés. Les 15 start-up dont les projets ont été sélectionnés pourront recevoir jusqu’à 15000 euros de la part du Ministère de l’Économie. Les start-up dont les projets n’ont pas été retenus pourront quant à elles, bénéficier d’un accompagnement de la part de Luxinnovation et d’autres partenaires du domaine.
En Italie, une enquête a été réalisée par le magazine de l’innovation StartupItalia. Celle-ci s’est intéressée à l’impact de cette crise sanitaire sur les finances, les perspectives et le moral de leurs associés. Lorsque nous pouvons observer une baisse de liquidité et une incertitude prépondérante dans la moitié des cas. Nous pouvons également nous rendre compte avec cette étude qu’une grande partie essaye de relativiser cette situation inédite en se concentrant sur les effets “positifs” de cette crise concernant leurs activités.
Cette crise sanitaire a donc lourdement impacté le domaine des start-up que ce soit négativement en partie au niveau financier ou positivement au niveau des nouvelles innovations !
Camille B